Études naturalistes et acoustiques

L’étude naturaliste

L’étude naturaliste, réalisée par un bureau d’étude spécialisé, a débuté en décembre 2023 pour une durée d’une année, afin de couvrir l’ensemble des 4 saisons biologiques des espèces. Cette étude détermine précisément les habitats naturels présents au sein de la zone d’étude ainsi que les niveaux d’enjeux associés.

Un mât de mesure de 80 mètres de haut a été installé au mois d’avril 2024 au centre de la zone d’étude sur la commune de Boussey, pour une durée de 12 mois. Ce mât temporaire est équipé de capteurs permettant de collecter des données météorologiques , comme la vitesse et la direction du vent ainsi que des données environnementales (notamment l’activité des chauves-souris en altitude).

Avifaune, chiroptères et petite faune

L’avifaune fait l’objet d’études avec identification des flux migratoires et principaux couloirs de vols des espèces préalablement répertoriées.

Le Milan royal

La petite faune ainsi que les chauves-souris sont identifiées afin de déterminer les zones d’enjeux pour les différentes espèces.

Petit Rhinolophe

La société Volkswind a pris soin d’éviter les zones à forts enjeux pour l’implantation des éoliennes. Diverses mesures environnementales sont également prévues afin de réduire l’impact du projet sur la biodiversité.

L’étude paysagère

Un diagnostic des sensibilités paysagères et patrimoniales a été réalisé dans un rayon de 20 à 25 km autour de la zone d’étude. Cette étape permet d’identifier les secteurs les plus sensibles, comme les habitations les plus proches, les monuments historiques ou sites touristiques qui présentent des vues possibles sur la zone.

Ensuite, à partir d’une série de points de vue, représentatifs des enjeux paysagers mis en évidence dans l’état initial, des photomontages réalistes sont étudiés afin d’analyser le rendu du projet sur le paysage.

Enfin, une série de mesures est préconisée dans le but de participer à l’intégration du parc éolien.

L’étude acoustique

Depuis 2010, les éoliennes, y compris celles mises en service avant cette date, doivent respecter un niveau d’émergence sonore défini par la loi. La réglementation impose, pour un bruit ambiant supérieur à 35 dB (décibels), de ne pas dépasser les niveaux d’émergence de 3 dB la nuit et 5 dB le jour.

En cas de dépassement du niveau d’émergence, un plan de bridage peut être mis en place selon différents modes correspondants à des ralentissements graduels de la rotation de l’éolienne, réduisant ainsi la puissance sonore générée par celle-ci.

La campagne acoustique consiste à mesurer le bruit ambiant sur différentes zones à l’aide de micros, puis à simuler la présence des éoliennes dans le paysage acoustique. Elle s’est déroulée du 23 octobre au 13 novembre 2024.

Cette étude, réalisée par un bureau d’étude spécialisé, s’étend sur plusieurs points de mesure fixes autour du projet. Ces points représentent les habitations susceptibles d’être les plus exposées.

Une nouvelle campagne sera réalisée après la mise en service du parc éolien dans le but de confirmer cette étude, et si besoin d’adapter le fonctionnement des éoliennes.

Pour le projet de Beurizot, Boussey et Vesvres, les éoliennes utilisées seront à la pointe de la technologie. Ainsi, un système appelé, TES (Trailing Edge Serrations), encore appelé « peignes », composé de « dentelures », pourra être mis en place sur les pales des éoliennes, pour réduire les bruits d’ordres aérodynamiques.

Les retombées économiques sur le territoire

Principalement issues de l’IFER* (Impôt Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux), les retombées économiques sont durables et non délocalisables. La répartition sur le territoire dépend de la fiscalité de la collectivité : 

• Commune isolée : 80% Département, 20% Commune 

• Sinon (EPCI) : 30% Département, 20% Commune, 50% EPCI 

*L’IFER évolue annuellement. En 2025, il est de 8 510 €/MW 

Le projet aura un impact financier positif sur les entreprises locales (hébergements, restauration, travaux publics, réseaux, bureaux de certification, transport…) lors des phases de construction et d’exploitation. On estime l’investissement auprès des entreprises locales à environ 9 millions d’euros (hôtellerie, restauration, BTP, travaux, réseaux…).  

De plus, environ 4 emplois ETP seront créés sur le département pour l’exploitation du parc, d’après l’outil TETE développé par l’ADEME et Réseau Action Climat. 

Accompagnement du territoire

Mesures envisageables pour les habitants / la commune :

• Opération Réduction Facture d’Electricité (ORFE)

Chaque foyer situé à proximité du parc peut percevoir une aide annuelle pour diminuer ses factures d’électricité !

• Aide renouvelable aux particuliers

Remboursement partiel de travaux et achats liés à l’économie d’énergie et à la préservation de l’environnement.

• Economie d’énergie

Modernisation de l’éclairage urbain, Rénovation des bâtiments publics et salle des fêtes, Financement de véhicule communal électrique, Autoconsommation photovoltaïque, etc.

Participation à la vie locale

Mécénat et sponsoring

• Réhabilitation du patrimoine, Mécénat d’association culturelle et sportive, Aménagements pour la mobilité douce, Création de parcours pédestre éducatif, Création de city stade, d’espace de loisirs, etc.

Biodiversité et paysage

• Plantation de haies,
• Enfouissement de réseaux,
• Aménagement paysager,
• Mesure agro-environnementale.

Permanences d’informations

Deux permanences d’informations ont eu lieu :

• Mercredi 12 et jeudi 13 mars 2024 en mairie de Boussey
• Mercredi 26 et jeudi 27 mars 2025 en mairie de Vesvres

Vous trouverez les kakemonos spécifiques au projet dans la section « En savoir plus » en bas de page.

Exposition de Vesvres